Un pardon libérateur

Tout d’abord le contexte

Un jour, vous avez été trahi(e), on vous a menti, trompé(e), ignoré(e), licencié(e), rejeté(e)… Peu importe le terme utilisé, parce qu’au fond de vous vous savez à quoi je fais référence. Vous savez à quel évènement marquant de votre vie cela renvoie et à quel moment précis cela s’est déroulé pour vous. Vous savez même peut-être encore où vous étiez et ce que vous faisiez très précisément au moment où vous avez découvert la trahison. Il y a certainement un gradient, une échelle sur laquelle on peut classer les traitrises, les tromperies, les mensonges… mais cela n’a pas d’importance. Il n’existe pas de concours du plus tordu des licenciements abusifs, du pire adultère ou de l’hypocrisie la plus vilaine. Ce qui compte c’est ce que vous avez ressenti à ce moment-là et surtout comment vous allez faire pour avancer et vous reconstruire après ça.

Et comment on avance après ça ?

Jacques Brel a chanté « on n’oublie rien de rien, on n’oublie rien du tout, on s’habitue c’est tout ». Oui c’est vrai, avec le temps on s’habitue. Cela peut être un peu long parfois, car après le choc de l’annonce, vous allez devoir passer par toutes les phases de la « courbe du deuil », avant de pouvoir passer à autre chose :

  • Tout d’abord, la phase de déni durant laquelle vous allez vous dire : « Non ce n’est pas possible ! Ce n’est pas vrai… ! ». Cela peut prendre quelques minutes, quelques heures, quelques jours pour réaliser ce qui s’est passé. Votre cerveau doit se reconnecter pour analyser. C’est un peu comme un instinct de survie de courte durée.
  • Ensuite vient la colère où vos paroles et pensées ressemblent plutôt à « Quel(le) c…. !!!  Il/elle ne va pas s’en sortir comme ça… la roue va tourner, ça sera bien fait pour lui/elle…. ». Vous allez vouloir tout casser, vous venger, élaborer les pires scenarii pour lui faire payer ça. Mais comme vous êtes une personne évoluée, la plupart du temps, vous ne ferez rien de tout ce que vous avez imaginé. Vous allez laisser passer un peu de temps, discuter avec des proches et essayer de prendre du recul.
  • Alors, viendra surement la phase de la négociation :  vous allez vous dire que finalement peut-être vous pourriez arranger les choses, qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Vous allez vous dire « Si je fais ça… peut-être que cela va s’arranger entre nous… ». « Si je fais un effort, peut-être que ma femme va revenir… ». « Si je redouble d’effort, peut-être que mon patron va me garder finalement… ». Détrompez-vous, la plupart du temps cela ne changera pas.

Le droit d’être triste

  • Alors, survient la prochaine étape, la plus douloureuse peut-être, la plus compliquée à gérer et parfois même la plus longue, celle de la tristesse. Vous êtes au fond du trou, c’est le syndrome « couette / série télé / Nutella / paquets de mouchoirs ». Les regrets, les souvenirs qui font mal, les larmes qui coulent toutes seules… Envie de voir personne, pas le courage de sortir, de se changer les idées… A quoi bon de toutes façons …. Vous allez aussi devoir réaliser votre part de responsabilité dans ce qui vous arrive. C’est important pour ne pas jouer la victime éternellement et pour passer au stade suivant.

Vivre l’acceptation

  • Ensuite, après avoir vidé la superette du coin de son stock de pâte à tartiner, après avoir pris des actions chez les plus grands fabricants de mouchoirs en papier et après avoir saoulé tous vos amis, un jour, viendra l’acceptation. Ce jour-là, vous déciderez de donner un bon coup de pied au fond de la piscine dans laquelle vous vous noyez depuis un bon bout de temps, sans mascara waterproof et donc, avec des yeux de raton laveur triste (bon, pour les garçons ça ne marche pas mais vous avez une sale mine aussi). Et à ce moment-là, il y aura une lueur d’espoir. « Peut-être que je vaux mieux que ça… », « Et si la vie m’avait envoyé cette épreuve pour me mettre sur un autre chemin, pour me faire rencontrer d’autres personnes, pour découvrir un nouveau travail, pour me faire de nouveaux amis, pour retrouver l’amour sincère… ». Ouf, il était temps ! Malheureusement on ne peut pas forcer l’arrivée de cette étape. Chacun va prendre le temps qu’il lui faut pour y arriver.

Enfin le pardon

  • Ensuite, arrive enfin l’étape du pardon. C’est l’étape nécessaire pour aller vers le futur, vers de nouveaux projets. Pardonner à celui, celle ou ceux qui vous ont fait du mal, non pas parce qu’ils le méritent mais parce que VOUS, vous méritez de vous libérer. Vous méritez de faire de la place dans votre tête pour un nouveau projet professionnel, une place dans votre cœur pour un nouvel amour, une place à votre table pour un nouvel ami.

Pardonner ce n’est pas facile. Certaines personnes y parviennent plus facilement que d’autres. La difficulté est certainement liée au préjudice subi ; mais aussi à la capacité des uns et des autres à lâcher prise. Se dire qu’il est plus important de profiter de l’instant présent que de ressasser le passé. Réaliser que la vie est trop belle pour être gâchée à pleurer ou à être en colère. Penser qu’il y a certainement plein d’autres supers jobs, plein d’autres personnes intéressantes ou aimantes à rencontrer. Pour pardonner il faut du temps, souvent beaucoup, et parfois un petit coup de pouce, comme un coaching, peut aider. Le rayon développement personnel des librairies regorge de livres sur le sujet avec des méthodes diverses et variées pour y voir clair… Mais, croyez-moi, cela vaut vraiment la peine de se libérer de ce poids. Pour cela, ce n’est pas forcément la peine d’aller dire en face « au méchant de l’histoire » qu’on lui a pardonné. Si vous en éprouvez le besoin et que vous en avez le courage, faites-le bien sûr, mais vous pouvez aussi lui écrire une lettre dans laquelle vous lui dites tout ce que vous pensez, tout ce que vous ressentez ou avez ressenti. Cette lettre, vous pouvez ensuite la brûler dans une sorte de « rite chamanique vaudou flippant », au milieu d’une clairière ou au-dessus de votre évier. Peu importe, le plus important est de ressentir qu’au bout d’un moment cela ne vous fait plus rien : ni dans le ventre, ni dans le cœur, ni dans la tête. Ce jour-là, vous savez que la vie recommence.

Et après ?

  • Après vous pouvez alors passer à l’étape suivante : la quête de sens et de renouveau. Pour vous remettre en selle et pour voir à nouveau toutes les belles choses qui vous entourent.
  • Et là, vous allez pouvoir avoir de nouveaux projets : professionnels, personnels, excitants, divertissants, prenants, étourdissants, qui vous changent, qui vous font vibrer, rêver et être heureux(se) d’être passé(e) par tout ce long processus pour en arriver là.

Le bonheur c’est maintenant

« Tes enfants n’ont pas besoin d’une mère parfaite, ils ont besoin d’une mère heureuse ! »

Partant de ce constat, j’ai décidé d’être heureuse, à partir d’ici et maintenant, pour tout le temps et partout ! C’est un beau projet n’est-ce pas ?

Mais, au fait, comment fait-on pour être heureux ?

Pour certains, être heureux c’est gagner de l’argent, être reconnu dans son travail, avoir une jolie famille avec une belle maison et une piscine ; c’est partir en vacances au moins 2 fois dans l’année, recevoir des amis, souvent, tout le temps, faire la fête, et en parler partout sur les réseaux sociaux de sorte que tout le monde soit au courant de ce beau petit bonheur à partager… Pour d’autres c’est au contraire, vivre caché, avoir une vie simple avec des relations sincères, une famille unie, des amis fidèles, des besoins limités. C’est plutôt « être » qu’« avoir ». Ou bien c‘est partir à l’aventure, faire des rencontres inédites, voir des paysages nouveaux, dormir à la belle étoile et manger différemment…

En fait, bien sûr, il existe autant de conceptions du bonheur que de personnes sur la terre. On ne peut pas faire de généralisation et surtout on ne peut pas juger de cela. Chacun est libre de sa manière d’être heureux (à partir du moment où il ne fait de mal à personne, évidemment). Tout dépend de l’endroit où vous vivez, avec quels moyens vous vivez, avec qui vous vivez, quel est le contexte autour de vous, quelle est la richesse et la situation géopolitique de votre pays. Parce qu’on l’oublie parfois, sur la Terre, il y a des pays en guerre, des gens qui n’ont rien ou plus rien. Quand on repense à tout cela, on relativise un peu non ?

Pour moi être heureuse c’est m’occuper des autres, être attentive à leurs besoins, aller même au-devant de leurs besoins…  Enfin, c’était ça… parce que, et je le sais depuis peu, être heureuse maintenant c’est aussi m’occuper de moi, prendre le temps d’une balade, de lire, d’être au calme, de me reposer au soleil… et surtout de me replonger dans le coaching, ce formidable métier qui me permet de faire tout cela à la fois. Je peux maintenant accompagner les autres, tout en me préservant moi ; être le capitaine de ma barque, voguer aux grès des vents et surtout des belles rencontres ; profiter de l’instant présent (et je peux vous dire que ce n’était pas gagné d’avance) !!! Ne plus penser au passé et ne pas me tracasser pour l’avenir… un gros gros challenge pour moi ! Mais j’avance, je progresse et j’aime ça. Comme c’est bon de profiter de la vie ! Et si, en plus, je peux exercer un métier en lien avec ma mission de vie, alors c’est ça le bonheur pour moi !

Il y a 10 ans, après 13 ans d’expérience professionnelle en tant qu’ingénieur dans le milieu agro-alimentaire, j’ai découvert le coaching. Je l’ai fait pour moi, pour mes besoins personnels, pour me sentir mieux au travail et dans ma vie privée. Grâce à cet accompagnement, j’ai découvert que ma sensibilité était une force et non pas une faiblesse, comme avaient pu me le faire croire mes différents managers dans les entreprises où j’avais évolué jusque-là. Ma sensibilité me rend plus accessible au monde qui m’entoure, aux personnes qui vivent avec moi ou qui croisent mon chemin.

J’ai donc décidé d’approfondir cette qualité et de me former au coaching à Paris en 2012. J’ai découvert une belle posture, celle de l’accompagnant, de celui qui accueille, qui écoute, qui ne juge pas, qui permet aux autres de trouver en eux les réponses à leurs questions. Je me suis formée à différentes techniques : la Programmation Neuro Linguistique (PNL), l’Analyse transactionnelle (AT), la sophrologie, l’ennéagramme… et je poursuis le chemin de l’apprentissage, car le développement personnel est une passion. Bientôt l’hypnose fera aussi partie de mes compétences, et j’en suis ravie.

De 2012 à 2014 j’ai exercé en tant que coach de vie et coach pour les TPE/PME. J’avais trouvé un épanouissement professionnel nouveau pour moi. J’ai accompagné de belles personnes, de belles structures. Et puis, pour des raisons personnelles, je suis retournée quelques années dans le monde de l’entreprise.  J’ai pu y utiliser mes compétences de « manager-coach » pour accompagner des équipes. C’était passionnant.

Désormais, c’est avec mon expérience de vie personnelle, avec tous les outils que je connais, toutes les méthodes que j’ai apprises et avec une éthique forte, que je vais à nouveau pouvoir accompagner ceux qui auront envie d’y voir plus clair, d’avancer, de s’épanouir… 

Romain Gary a dit « Je sais que la vie vaut la peine d’être vécue, que le bonheur est accessible, qu’il suffit simplement de trouver sa vocation profonde, et de se donner à ce qu’on aime avec un abandon total de soi. » Alors je vais faire ça : m’abandonner à ce que j’aime ! Je vais me faire confiance et faire confiance à ceux qui m’entourent… pour le bonheur de tous finalement.

Je vous propose donc de me contacter, pour faire connaissance, pour me parler de vous, de ce qui vous tient à cœur, de ce qui vous tracasse, des objectifs que vous souhaitez vous fixer. On pourrait en discuter, voir comment avancer, voir surtout et avant tout, si une alliance se crée entre nous. Il n’y a pas de hasard, les rencontres ont toujours quelque chose à nous apporter ; quelque chose de bien, de beau, de bon…

Romain Gary a aussi dit « Il ne faut pas avoir peur du bonheur, c’est seulement un bon moment à passer ». Alors n’ayez pas peur, faites comme moi et décidez de passer un bon moment de bonheur, tout le restant de votre vie. Comme ça, juste pour voir ce que cela fait ! Alors ? Cap ou pas cap ?